°° Que la paix soit avec nous

22 décembre 2006

Discours idéologique ponctué « ici pas de jeune avec un cutter à la main » : si tu continues sur cette voie ça pourrait se faire. Garde pour toi ce ton pédant, remballe tout espèce de vieux débris. Même ma connasse à écarteler je me range à ses côtés. Formons une troupe à te piétiner. Arrête de l'humilier. Quelle enflure tu fais ! Aucune pédagogie, à moins que ton attitude d'omniscient inébranlable (et pas baisable) rentre dans la définition. Tu me casses les couilles que je n'ai pas, c'est dire à quel point je bouillonne. Mon sang prêt à te cramer, à faire fondre ton épiderme de vieille carne avariée. Hautain et odieux, insupportable et orgueilleux : tu cumules. Dans ces longs moments de colère froide, je souhaiterais presque que la guillotine fasse de nouveau partie des moeurs. Après t'avoir cloué au lino, nous ferons des franges de tes lobes au ciseau à papier, nous arracherons ton oeil gauche et le mettrons face au droit, que tu vois ton état de ver lamentable et pas reluisant. Car non, tu ne vaux pas mieux que nous. Et puis ta langue : la râper, la coincer dans un étau et la poinçonner, l'arracher au forceps et te la mettre au cul. Enfin le bouquet final, pyrotechnique et tout le tintouin : nous sectionnerons ta jugulaire, détacherons ta caboche au couteau suisse et l'empalerons sur le clocher.

Que la paix soit avec nous.