°° Hold your breath and count to ten
Plexus
figé.
Apnée post-coïtale merde il n'a plus
vingt ans. Enchaîner proximité charnelle extrême
et méditation transcendentale mantras infusés collectif
ça devient moins gérable. La trentaine essouffle. Dans
la fosse se faire déchiqueter. Rajouter gloss sur lèvres
en sang, maltraitées conséquence de ce qu'il se fait
d'encre. Encore un peu de blush : amortir crochets et uppercuts.
C'est rude mais nécessaire. On tentera quand même
d'épargner la peau, ne pas tout décaper, laisser l'os
dans sa cage. Lui lâcher la main, passer le rideau pourpre,
l'air de rien s'exécuter. Pénétré de tous
côtés, ses hiatus sont comblés : il s'étouffe.
Ni tiare ni auréole ne restent en place sur son crâne
difforme. Ce sont les tumeurs cérébrales, elles enflent
et dégorgent, le cartilage s'adapte. Il a sué tout son
sang ; ils ont bu tout leur saoûl. La caboche de l'indolent a
repris forme humaine. Une lèvre dans l'eau chaude, un index
sur la paupière. Avaler. Le gosier apprécie. Réchauffé,
s'assoupir.
Il
expire enfin.