8 décembre 2006
°° Ne pas me laisser
Ne pas me laisser. Prose providentielle, c'est nécessaire. Cette manne crânienne qu'est mon cortex, ne plus jamais l'endormir, l'euthanasier. Malgré la douleur, laisser ouvert le vortex de la réflexion : il aspire mes perceptions puis me les fait vomir. Les dents grincent ; la gorge s'irrite ; l'oesophage brûle. C'est pourtant mieux que de pourrir, grabataire baignant dans son jus de cécité, confortablement. Faire face à toute chose, absorber, digérer, puis rejeter déformé... tout en beauté. Et pour ne pas succomber aux éraflures de ce choix, l'art de mes autres est un antiseptique efficace.
It's such a perfect day, I'm glad I spend it with you. Oh such a perfect day, You just keep me hangin' on, You just keep me hangin' on.
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