6 février 2007
°° Ô miroir mon beau miroir
Mes zygomatiques atrophiés ou ma sensibilité au pestilentiel aiguisée. Vision sans doute entâchée : baveux dégoulinants, même dedans moi ça sent le renfermé. Conserver nuque inclinée éviter régurgitation intempestive face à l'horreur du réel. Mes pupilles ont depecé le monde, le voilà à nu : il est insupportable. Il en aura fallu de la guimauve pour discerner tout ça. Je ne sors pas pour autant de ma léthargie habituelle. Faire jaillir des tréfonds du moche le geyser de la pureté, peut-être même pas belle mais au moins débarrassée de ses escarres et autres croûtes suppurées. Laids et répugnants macérant dans paraissez, suffisants et prétentieux dans leur éclatante vérité. Les autres dans mes prunelles, mon reflet le plus fidèle.
Publicité
Commentaires
B
B